Chapitre 4 partie 1
La pièce où réside la mort
pdv Lucy
mes jambes tremblaient. Devant la porte lourde et sombre, j'attendais. Mon c½ur battait difficilement dans ma poitrine, j'avais peur. J'était terrifié à l'idée qu'encore une fois, je me retrouve impuissante devant un spectacle si horrible et si affreux.
La porte grinça puis s'ouvrit dans un cliquetis assourdissant. Un homme au visage masqué s'approcha de moi et me montre l'entré noir de la pièce sordide. Je sentais mes jambes faillir sous mon poids Mais malgré cela, j'avançais. Je jetais alors un dernier regard par dessus mon épaule. Jubia et Erza étaient là, la mine triste et pleine de pitié. Pitié? Pourquoi? Ce n'est sûrement pas mon père dont le corps est ici. Du moins, je ne le pense pas.
je découvrais au bout du couloir, une pièce aux murs et au sol blanc. Au centre de la pièce se tenait un brancard, recouvert d'un tissu. Sous l'étoffe, on pouvait distinguer une forme assez corpulente. Un homme en blouse blanche à la mine grave me fit signe d'avancer. J'aurais plutôt du reculer et m'enfuir. Il enleva le drap, soulevant ainsi un fin duvet de poussière. Je m'avançais, la gorge sèche. Mon c½ur rata un battement, c'était lui. Son corps était mutilé de coups et des plaies béantes recouvrais chaque parcelle de sa peau. Son teint était blafard et tirait vers le vert. Des algue recouvraient son visage à demie déchiqueté.
J'explosais en larmes. Il était la, sous mes yeux, mort. Celui qui m'avait abandonné et que je haïssait se tenait allongé dans une morgue, sans vie. Ma haine s'envola subitement pour se transformer en un immense désespoir. Je ne saurais d'écrire ma peine tellement je souffre. J'ai si mal, si mal. J'ai besoin d'aide.
pdv Jubia
cela la ne faisait que dix minutes que Lucy était entrée dans cet endroit de malheur, mais pourtant, les minutes pour moi était trop longues. Je ne savais pas comment j'allais devoir la consoler et la soutenir.
"-Jubia ! Cria une voix masculine derrière mon dos"
je me retournais et aperçu Grey, torse nu, essoufflé. Il posa une main sur mon épaule pour reprendre sa respiration et dit d'une voix haletante:
"- qu'est ce qui t'a pris de partir comme ça? Espèce de folle!! On t'as cherchée partout!
- on? Fit-je
- Natsu est pas loin, on a juste pris le bus et il est un peut patraque ce débile. Mais au fait, qu'est ce qu'on fou ici?
- Grey bâtard! J'ai crus mourir! Cria la voix de Natsu au fond du corridor.
- eh bah t'aurais du y aller en courant! Grille pain!
- je l'aurais fais si tu ne m'avais pas poussé dans le bus! Esquimau!
- tu était trop lent le barbecue!
- je t'em-- commença Natsu
- mais vous allez la fermer ?! Les coupa Erza rouge de colère.
- aye! Firent les deux garçons d'une même voix."
tout à coup, Natsu renifla l'air et fronça les sourcilles. D'une voix rauque il demanda:
"- qu'est ce que l'odeur de Lucy fiche derrière cette porte?"
Je restais sans voix. Il se souvenait de son odeur après tant d'années? Son départ avait du l'affecter plus que ce que je pensais. La voix d'Erza résonna:
"- elle est venue identifier un corps. Celui de son père.
- son père mais-- commença Grey"
un cris de douleur déchira l'air. Un cris emplit de désespoir et de douleur, un cris implorant et suppliant, un cris comme un appel au secours. C'était la voix de Lucy. Mon c½ur s'arrêta brusquement.
il y eu un mouvement sous mes yeux. Natsu se mît à courir. Il défonça la porte.
Pdv Natsu
je courais à perdre haleine dans le long couloir morbide. Lucy avait crier. Elle avaitappelé au secour. Je devais la sauver. Certe elle m'avait fait souffrir mais elle m'avait aussi apporté beaucoup de joie il y a des années. Elle comptais beaucoup trop pour moi pour que je la laisse seule avec son chagrin et sa douleur. J'arrivais enfin dans une immense pièce blanche. Lucy se tenait au centre,recroquevillée sur le sol, le corps secoué de sanglots. Je m'avançais doucement et la prit dans mes bras. Je la hissait et la portait. La tête enfouie dans mon coup et les membres secouées de spasmes, elle sanglota:
"- l'½il et l'éclair, j'ai besoin d'aide , j'ai besoin de toi."
je la serrait doucement contre moi et ses muscles se relâchèrent. Je jetait alors un coup d'½il au cadavre de son père. Il était répugnant et moisi. C'est alors que la réalité me frappa. Son visage. Ou, plus précisément, son ½il. Son oeil était tailladé d'un éclair. C'était sûrement de ça qu'elle parlais.
Je la regardais. Elle était si belle, malgré les larmes qui mouillaient ses joue et son maquillage qui avait dégouliné partout, elle était belle. Je lui caressais tendrement la joue et me dirigeais lentement vers la sortie de cette pièce où résidait la mort.
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